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17Nov

Le "Terrible Two"

Le

Cette phase bien que quelque peu désagréable pour les parents est très importante dans le développement de l’enfant.

En effet, c’est vers l’âge de deux ans que votre enfant va commencer à faire preuve d’opposition notamment en disant « non » à tout.

Cette phase peut aussi débuter vers les 18 mois de l’enfant comme vers ses 2 ans et demi.

Il expérimente le fait qu’il est un individu à part entière et qu’il a le droit de ne pas être d’accord avec les autres.

 

Comment se manifeste le terrible two ?

Depuis un certain temps, votre enfant s’oppose à un peu près tout : manger, se laver, sortir, mettre ses chaussures. Il se peut qu’il entre dans la phase du « terrible two »

Il se peut aussi qu’il réponde « non » à tout par habitude, à des choses ou normalement il vous répondait par « oui. »

Il peut aussi faire de nombreuses colères lorsqu’il se sent frustré.

Votre enfant se forge son « petit » caractère.

Julie Scouppe, psychologue dit que vers 3 / 4 ans, la phase du terrible two est passé. Néanmoins, d’un enfant à un autre, cette phase peut varier. Pour certains, le terrible two ne sera pas si terrible. Tout dépend du bagage émotionnel, du tempérament et de l’environnement dans lequel évolue l’enfant. »

 

Quelles solutions pour tenter de gérer ce terrible two ?

« Le cadre et les limites qui vont être posées par les parents ou les adultes qui vont s’occuper de l’enfant vont être déterminantes car cela va l’aider à se contenir et à connaitre ses limites. »

« D’un coter, il est important de permettre à l’enfant de vivre cette phase, d’exprimer ses envies et ses refus mais il a besoin également de limites bienveillantes et contenantes. »

Il faut savoir qu’à cet âge là, l’enfant ressent des émotions mais il ne les comprend pas. Il est trop petit pour pouvoir les distinguer et les gérer. C’est aussi pour cela que ses colères peuvent être aussi intenses !

Souvent, votre enfant dit « non » car il imite les adultes qui l’entourent. Cet âge est marqué par l’autonomisation : « non ne touche pas à ça… non ne fait pas ça… »

La psychologue insiste sur le point de bien différencier le comportement de l’enfant de sa personne. Il est très important qu’il sache que le fait que l’on se « fâche » ne remet pas en cause l’amour qu’on lui porte.

 

Proposer un deal …

Pour aider votre enfant à s’apaiser, vous pouvez simplement lui proposer une alternative qui lui donnera l’impression qu’il peut décider en lui laissant le choix entre deux propositions que vous aurez choisi pour lui.

Par exemple : s’il refuse de se coucher, vous lui proposer de choisir le pyjama qu’il va porter ou bien l’histoire du soir qu’il veut écouter.

 

  • Les parents ont parfois peur de placer des limites ou de trop frustrer l’enfant par crainte qu’il ne les aime plus. Alors qu’au contraire, des limites placées avec bienveillance, dialogue et amour vont être très rassurantes pour l’enfant. Elles vont lui permettre de cadrer, de contenir ses propres débordements émotionnels et il va sentir qu’il va pouvoir compter sur ses proches.